« Si la vengeance n'est pas noble, au moins est-elle sincère ? »
La fin ne justifie pas toujours les moyens.
Mais dans un cul de sac, avez-vous vraiment une autre solution ?
Le fait de ne pouvoir faire ses propres choix est très handicapant, et très énervant. On peut, par exemple, ne pas pouvoir en faire car on nous en empêche. C'est frustrant en effet, quelqu'un est là, et par sa simple présence ou pour une quelconque autre raison ( Chantage, ect, servez-vous de votre imagination bon-sang ! ) ne vous donne qu'un choix que vous êtes obligé de suivre. Ou alors, car la réponse à votre situation actuelle est évidente, et qu'aucune autre réponse est acceptable ou assez rentable pour votre petite personne. Et c'est ainsi que vous êtes bloqués, impuissant, à suivre cette route comme un simple mouton cherchant son troupeau. Mais.. pire encore. Peut-être que vous êtes bloqués par la décision entre deux choix, tel les deux côtés d'une pièce, que vous allez lancé pour déterminer votre prochaine action..
Mais, imaginez, si cette pièce tombait, finalement, sur la tranche, qu'allez-vous faire ?
Le cas du chien errant est un mélange de tout ça. Il est bloqué car il a d'une plusieurs choix, mais tous dictés par une seule et même personne, un putain d'enfoiré de Docteur à la con pas capable de prendre le corps de quelqu'un d'autre. Mais oublions tout les tracas de la vie, voulez-vous, et passons aux choses sérieuses : Le pourquoi et le comment de la venu d'un être aussi bizarre et fou que la peur elle-même.
Heine, mélancolique comme à son habitude, se promenait dans une forêt, proche des falaises. Tel un fantôme du passé, il errait inlassablement entre les arbres, ses pas lourds faisant craquer les feuilles qui ont eu la malchance de tomber de l'arbre. Ouille.. ça doit faire mal. Pas aussi mal que ce que rongeait le chien errant, étant donné qu'il souffrait en ce moment. En effet, le Docteur tentait de prendre le contrôle de son corps. Et ça.. C'était mal. Quand cet enfoiré osait prendre le contrôle, c'était l'enfer des vices pour Heine. Alors qu'il était enfermé à combattre ses plus grandes peurs, comme d'habitude me direz-vous, lui il profite de son corps pour aller prendre du bon temps avec certaines filles, ou bien à fumer, à boire, et à profiter de la vie d'une manière trèèèès peu recommandé. Il pourrait au moins tenter de prendre le contrôle du monde, histoire de se rendre utile, mais nooon..
Et par le plus grand des hasards, il tomba sur une bande de chasseurs qui semblaient parler entre eux. ils étaient près de la sortie de la forêt, et parlaient d'une certaine proie et qu'ils allaient s'en mettre plein les poches. Dommage pour eux, Heine était de mauvaise humeur. Et ils n'arrangèrent rien à ça en se tournant vers Heine avant de ricaner et de le prévenir qu'ici ce n'était pas un lieu où les enfants devaient venir.. Quel toupet. Ils allaient être punis comme ils le méritaient, qu'ils ne s'en prennent qu'à eux-même quand ils seront au fond des abysses de la mort..
A l'extérieur de la forêt, on pouvait entendre des murmures, puis un simple cri. Et, sortant de la forêt, on pouvait sentir ce genre d'aura à couper le souffle. Pas à cause du fait que c'est une aura magnifique ou quelque chose comme ça, mais à cause du fait que l'aura en question est bien plus noir et sombre que les ténèbres elles-mêmes. Cette.. chose qu'on pouvait sentir était le mélange d'une folie profonde et irrationnelle et d'une haine tout aussi profonde que cette douce folie. Et finalement, c'est le corps d'Heine qui sortit de la forêt, traînant derrière lui le cadavre d'un archer, qui avait sur lui un étrange liquide vert qui était aussi présent sur le bras du chien errant. Ses cheveux aussi blanc que la neige voletait suite à une douce brise. Il leva lentement la tête et regarda la personne en face de lui, ne disant rien, le cadavre de l'autre con derrière lui, et cette même aura s'échappant du corps de l'albinos.
Comment savoir ce que pensait ce fou ?