{Event Rêve } Partie 1 ~ Et les bras de Morphée nous caressèrent .. [ Avec la gracieuse Camellia ]

Une fois n'est pas coutume, je me trouvais dans la Citadelle de l'Ombre, au travail. Aujourd'hui, pas mal de réunions étaient prévues, comme à chaque début de semaine.
Je m'en trouvais lasse d'avance, déplorant de me retrouver à nouveau au milieu de mes congénères. Déjà qu'à la base, la plupart étaient plutôt mal dégrossis .. Dans ces réunions, c'était intenable, tous souhaitant parler en même temps, tous ayant raison, etc ..
Il y avait donc bien de quoi être ennuyée à l'idée de se rendre là-bas, surtout lorsque l'on avait l'habitude de pérorer avec des peuples bien plus calmes et conciliants.
Je préparais mes sujets, mes arguments, notant au passage qu'il me manquait de l'encre. Je sonnais donc un quelconque serviteur, qui partit au trot m'en chercher. Non, comme la plupart des habitants du château, je n'avais aucune idée des noms de ceux qui me servaient avec plus ou moins de déférence, selon les cas. On me le reprochait parfois. Je pourrais me montrer un peu plus humaine tout de même ! Quelle blague. Ah, pourtant, mon racisme si bien cultivé était connu non ?
Peut-être était-il si légendaire que l'on ne le croyait que fictif, comme nombre de légendes enfouies, et pourtant bien méchantes, ne demandant qu'à se réveiller. Enfin, passons. Sinon, j'allais encore être en retard, à force de diatribes avec moi-même contre toutes personne étrangère. Il est vrai qu'un peu de condescendance envers mon prochain ne me ferait pas de mal. Je verrais cela plus tard, car je n'étais décidément pas d'humeur aujourd'hui. Ni jamais en fait. Mais bon, c'était comme ça et pas autrement, les autres composeraient avec mon humeur coutumière et massacrante.
Je sortis de mon bureau, une liasse de parchemins sous le bras, déjà énervée sans raison. Je m'énervais souvent ces temps-ci, surtout en pensant à mes bons et gentils confrères. Loin de moi l'idée de me mettre au sarcasme, ni de vilipender mes congénères, mais je trouvais leur intellectuel de plus en plus régressif. Ils devenaient chaque des jours un peu plus des enfants à mes yeux .. Et l'Enfer savait que je ne supportais pas ces choses braillardes et baveuses ! Soudain, une feuille de parchemin s'échappa de mon tas. Agacée, je me baissais pour la ramasser, lisant automatiquement son contenu. Je soupirais. C'était une lettre, qui disait ceci à Sélène Espérance, une fois passé toutes les formules de politesse adéquates :

" Je ne refuse pas de voir le monde, de causer, de dîner avec certains de nos frères, pourquoi pas. Mais depuis quelques temps, sans savoir vraiment pour quelles raisons, je ne supporte plus la compagnie de mes semblables, la compagnie tout court d'ailleurs. Lorsque je me trouve en présence de ceux pour qui je suis censée au moins respecter, de par leur statut de confrères ... Cela me parait de plus en plus dur à chaque jour de plus passé en leur compagnie. Que faire ? Étriper le premier ayant dit un mot de trop ? Exploser intérieurement, manger plus d'humains, raser un village hybride ? Ce serait vraiment anti-diplomatique. Tout cela pour te démontrer, ô grande Divine, que je suis à bout de nerfs, et que dans ces conditions, je ne sais comment te conseiller efficacement. Besoin de vacances sans doute ... Je ne sais pas, je le répète. Je suis perdue à vrai dire. Je te préviens, et espère que tu m'aideras un peu, pour que je te revienne en forme.
Bien à toi,
Arynna B. "

Je soupirais et reposais cette lettre, me demandant encore si je devais lui donner. J'avais l'impression de démissionner en écrivant cela ... Mais en même temps, je savais que j'en avais réellement besoin. Quitter ce pays m'aurait fait un bien fou, mais cela m'était impossible. J'aurais pourtant bien aimé pouvoir m'échapper dans cette petite péninsule ensoleillée, déserte et chaude, dont le nom m'échappait. La langue qui y était pratiquée était chantante, douce. La nourriture était succulente, car là-bas, on y pratiquait le sacrifice humain et le cannibalisme. C'est de là que j'avais rapporté un grand nombre de recettes de cuisines et d'ingrédients séchés. Le bon goût de ces habitants dans ce genre de cuisine était incomparable. Ils avaient atteint un niveau hors du commun ...
Je soupirais et sortis de ma rêverie. Je ne reverrais sans doute jamais de mon vivant une porte de sortie vers cet autre monde chatoyant. Heureusement, il restait en Gothaku d'autres endroits plutôt corrects, comme les puits de noirceur. Si j'avais la permission de passer quelques temps à me ressourcer, je pense que j'irai là-bas. Oui, j'irai.
Mais d'abord, il me fallait donner cette lettre à ma chef suprême vénérée et favorite. C'était ce qui allait s'annoncer de plus dur. J'avais un peu l'impression de perdre mon honneur, ma fierté, à craquer ainsi.
Nouveau soupir. Je me relevais, puis repartis vers la salle de réunion, un plis soucieux barrant mon front.

La Rose marchait dans les couloirs de la citadelle de l'ombre. Elle venait d'avoir une longue discussion avec la Divine. Bien sûr elle était venue pour parler d'affaire entre leurs deux peuples. Camellia n'avait aucun mal à négocier avec Sélène ce qu'elle voulait. Leur amitié simplifiait bien les choses. Comme elle on réussi à se mettre d'accord rapidement, elles purent même passer un moment, toutes les deux à plaisanté au tour d'une tasse de thé. Après un bon moment passé avec la Divine, Camellia la remercia et décida de rentrer. Mais comme souvent qu'elle venait ici, elle traînassait dans les couloirs. Les grades l'interpellaient souvent demandant ce qu'une enfant elfe faisait ici. Camellia se contentait de lui répondre à voix haute et il repartait comme s'il ne l'avait jamais rencontré. Elle n'aimait pas sa voix, mais elle reconnaissait qu'elle était bien pratique.

Sa marche finie par la conduire dans un couloir entièrement dans le noir. Camellia connaissait se couloir, c'était un des lieux de la citadelle qui ne recevait pas de lumière naturelle. Aujourd'hui il semblerait que le personnel est négligé l'huile des torches. La Rose s'avança prudemment et entama la traversée. Elle fini par revenir au jour, mais elle ne se sentait pas très bien. Elle avait la désagréable impression d'être épuisé, son corps lui paraissait vide d'énergie, mais aussi moins mobile. Peut être que qu'un ennemi qui la détestait était à proximité. Elle devait sortir d'ici rapidement. Elle s'avança et aperçue au croisement au bout du couloir une déchu passait. Camellia la reconnut de suite c'était Arynna, une femme qui travaillait pour Sélène. Mais c'était étrange, elle portait une robe qui semblait faire de plume de perroquet et de pétale de fleur. Pour ce qu'elle connaissait de cette femme c'était plus qu'étrange. C'était peut-être l'ennemie déguisé, il fallait intervenir. Camellia se lança à sa poursuite. Quelque chose n'allait pas. Ses pas plus grand que d'habitude, mais elle avançait bien moins vite et pire elle s'épuisait en quelque seconde. Arrivé un bout du couloir elle aperçut une armoire avec un miroir sur l'une des portes. En temps normal elle n'y aurait porté aucune attention, mais durant une fraction de seconde elle y aperçut quelque chose qui lui fit oublier sa cible. Elle s'arrêta de courir, ce qui sembla soulager son corps. Elle fit un pas en arrière tremblante et regarda dans le miroir. Elle poussa un cri de surprise qui avait surement alerté la femme qu'elle poursuivait.

-Mère !!!

C'était impossible, sa mère était morte il avait des siècles de ça. En plus la femme dans le miroir était bien plus âgée, Camellia n'avait pas souvenir d'avoir déjà vue une elfe si veille et pourtant encore si belle. La femme portait tout comme Arynna une robe de plume colorée et de pétale. Mais si c'était un miroir, c'était elle qu'elle voyait ? Elle bougea son bras et aperçut le reflet l'imité. Camellia comprit alors ce qui se passait son corps avait retrouvé son âge réelle, elle était redevenue l'elfe presque millénaire. Se voir ainsi la choqua bien plus que le fait de porter une robe étrange qu'elle n'avait pas quelque minute plus tôt. Le choc le plus important fut de réaliser que son corps même sans la malédiction était encore vivant, jamais elle n'aurait imaginé qu'une elfe arrive à vivre si longtemps sans magie maudite. Et pourtant son corps était en bon état, faible, mais toujours mobile. Ses sens semblait tous encore fonctionnel, elle remarqua quand même que sa vue semblait bien moins nette. Un autre détail la frappa sa maladie de naissance recommença à se manifesté. Elle senti une certaine gêne qu'elle avait oublié depuis des siècles. Elle se tourna vers la fenêtre et elle ut l'impression d'être brulé par la lumière. C'était maintenant sûr elle était toujours malade. Camellia entendis des bruis de pas, surement que son cri avait attiré l'attention.

Camellia se recula pour se protéger de la lumière brulante du soleil, et put alors remarqué que les murs avaient changé. Ils semblaient mous et recouvert d’oreiller. Le plafond lui était recouvert de plume alors que le sol était lui couvert de pétale. Mais que se passait-il ?

- Mère !

Hein ? Mère ? Qui, où ça ? Il y avait un soucis là non ?
Je me dirigeais donc le cris. Il n'était pas rare de voir un Démon s'emballer sans raisons, aussi, il fallait gérer ça rapidement, avant que ça ne fasse tache d'huile et que cela dégénère.
Je posais mes papiers à la hâte, dans un coin du couloir et partis en direction du son. Je ne connaissais pas cette voix, qui m'avait parue très aiguë. En même temps, étant donné la teneur du cris, c'était sans doute normal. Au pire, je n'en savais rien, je n'avais jamais appelé ma mère, étant donné que je ne la connaissais pas. Au fur et à mesure que mes pas me portaient vers la source de cette sonore supplication, ma progression me parue de plus en plus ardue. Je baissais les yeux, et me rendis compte que je marchais sur des pétales. Étrange ... Il n'y a pas cinq minutes, je me trouvais nez au sol, sans voir l'ombre de ces confettis végétaux ...
Enfin bref, je n'allais pas m'arrêter sur ce détail. Je savais qu'il me fallait des vacances après tout. Sauf que ... Le bas de ma robe, qui pourtant m'allait parfaitement, traînait au sol. C'était du sur-mesure normalement ... Je fronçais les sourcil, et m'arrêtais totalement. Je me penchais, m'appuyant sur un mur, pour toucher cette robe étrange ... Mon bras s'enfonça dans les briques comme si elles étaient des oreillers, mes doigts touchèrent des plumes à la place de mon ourlet, et un petit tourbillon de pétales, soulevés par une brise, frôla mon nez.
J'éternuais, retirais mes doigts comme si l'on m'avait brûlée, et .. Tombais, surprise de ne trouver aucun appui solide. Ce mouvement plutôt brusque fit voltiger une nouvelle nuée colorée autours de moi, me faisant éternuer d'autant plus. Trop de senteurs à la fois ... Je levais la tête pour que mon nez échappe à cette attaque odorante. Quelle ne fut pas ma surprise, face à cette explosion de couleurs ! Des plumes, par centaines, par milliers, suspendues au plafond, comme autant de lustres arc-en-ciel.
Je clignais des yeux, mais j'avais toujours cet étrange tableau au-dessus de la tête, et les postérieur dans les fleurs.
Bon ...
Gros soupir.
Je ne savais pas ce qui m'arrivait, mais puisqu'il fallait faire avec et que ce n'était pas une illusion ... Peut-être que la femme qui criait savait quelque chose elle ? Il fallait que j'aille la voir. Cette fois, je me mis à courir.
L'endroit d'où provenait le cris était vide. Étrangement, le soleil semblait taper fort, plus fort que d'habitude. La chaleur était étouffante face à cette fenêtre et ce miroir.
Je notais au passage que mon apparence était pour le moins ... Étrange. Je portais une robe, très, trop longue même, qui traînait par terre. Elle était faite de plumes et de pétales, plus bariolée qu'un jour d'été en forêt. C'était pour le moins inhabituel chez moi, alors que je portais plus souvent des choses plus .. Passe-partout. Et légèrement plus ... Sensuelles. En plus, ce vêtement tenait chaud, très chaud.
Je remarquais qu'il n'y avait pas que mes vêtements qui avaient changés. Mon visage s'était transformé, comme le reste de mon corps, pour reprendre sa forme originelle. J'avais donc pris une bonne quarantaine de centimètres, et mes très larges ailes s'ouvraient dans mon dos. Ma queue passait sous la robe, et ma peau avait prit une teinte brillante, comme si elle était recouverte de vernis. C'était en fait un peu ça. A la base, ce sont de très fines écailles transparentes, presque invisibles à l'oeil nu. En fait, on ne voit que la brillance .. Enfin, je passe sur ce détail.
Je ne me changeais ainsi que très rarement, car mes cheveux et mes griffes étaient alors très longs, et peu maniables pour faire autre chose que du combat. Je tentais donc de reprendre ma forme humanoïde. Sans succès. Je retentais une fois, deux fois. Rien. Que dalle. J'avais toujours ma peau lustrée et mes ailes bien trop grandes pour cet espace ... Il me fallait donc impérativement trouver trois choses : Une personne qui aurait comprit le pourquoi du comment de cette situation, un endroit plus large et moins chaud. Et la troisième ? Je n'en savais rien, mais j'avais le sentiment qu'il manquait quelque chose.
Je recherchais donc un peu d'ombre pour réfléchir aux à tout ça lorsque je tombais sur ... Camellia ?!
C'était elle qui avait crié ? Mais qu'est-ce qu'elle faisait dans cette tenue ? Elle portait exactement la même que moi .. Non ? Et puis, c'était quoi cette tête, au visage bien trop âgé pour être le sien ? Je la regardais, interloquée et muette.
Elle aussi semblait avoir fuit le soleil. Peut-être les elfes y étaient sensibles ... Je me demandais pourquoi elle avait crié. Serait-ce à cause de son apparence, qui lui a fait penser à celle de sa mère ? C'était bien possible. Mais, bien que sensibles, il était rare que les elfes perdent leur sang-froid non ? Et celle-ci se tenait recroquevillée, ayant perdu tout sa majesté habituelle.
De quoi la rendre de plus en plus méprisable à mes yeux. Elle avait de la chance d'être dirigeante, et qu'elle ai l'air d'être dans la même panade que moi ! Sinon, je l'aurai bien laissée dans son coin. Mais il me semblait que nous étions liées, ne serait-ce qu'à cause de cette robe, identique. Et malgré mon mépris des autres, je ne négligeais jamais, au grand jamais les liens, même les plus étranges ...
Je m'arrêtais de la fixer et tentais de m'incliner, sans érafler les murs avec mes ailes, ni faire traîner mes cheveux par terre. Ce fut .. Plutôt réussit, pour quelqu'un qui ne pratiquait par cet exercice tous les jours. Tout en me penchant vers elle pour la saluer, je lui dis, cachant toute marque de soucis dans ma voix :

- Je vous salue Rose des Elfes.

Pas de tremblement, et une voix naturelle, dégagée. Ouf, je ne perdais pas encore tout à fait mon sang-froid. Je continuais sur ma lancée, perdant un peu mon ton guindé et cérémonieux, pour l'interroger directement :

- Savez-vous pourquoi sommes-nous dans une situation aussi étrange ? Et ... Pourquoi portons-nous de tels accoutrements ? Ridicules, sois-disant passant ...

Camellia se recula et se cacha dans l'ombre de l'armoire. Le soleil le premier de ses ennemis l'attaqué de nouveau après des siècles, elle en avait oublié ses effets sur elle. Elle ferma les yeux revoyant des images de son enfance, à l'époque où elle n'était qu'une elfe malade. On l'appelait l'enfant de la lune, contrainte de rester à l'intérieure le jour pour ne pas souffrir. Déjà à l'époque sa mère la surprotégeait, tout sa vie s'est passé ainsi. Elle rouvrir les yeux et regarda ce qui l'entourait cherchant à comprendre. Déjà elle n'était plus maudite. Elle tenta de faire apparaître un voile d'ombre pour se protéger de la lumière sans sucés. Elle ne pouvait donc plus utiliser la magie, ou peut être même que la magie était annulée dans la zone où elle se trouvait. Sans la magie elle ne pouvait pas se protéger des rayons du soleil. Ensuite ce qui l'entourait était étrange ces plumes au plafond et les pétales au sol puis sa robe faite pareille. Camellia chercha ce qui pouvait avoir causé tout ses changements, mais sa mémoire semblait se vider, comme si son âge absorbé ses souvenirs.

Subitement la lumière diminua. Elle releva la tête pour voir une femme déchu. Elle était sous sa vraie forme. Camellia remarqua qu'elle chercha à reprendre sa forme sans y parvenir. Aryanna, qu'elle avait reconnu, portait la même robe. Peut être que la robe était ce qui annulé leur pouvoir. Camellia tenta de la retiré, mais le vêtement semblait comme collé à elle. Aryanna se courba et la salua, tout comme elle, elle cherchait à savoir ce qu'il se passait. Elle lui fit signe de se relevé. L'ombre des ailes de la déchu la protégea de la lumière ce qui lui permit de se relever. Se plaçant dans la zone la moins couverte par la lumière elle s'expliqua.

- Pour répondre à vos questions je n'ai aucune réponse juste des suppositions. Déjà la magie semble m'avoir quitté et vous aussi je suppose ce qui explique notre apparence.

Elle lui montra ses ailes.

-Voyez vous mon corps ne supporte pas le soleil depuis ma naissance, ma magie et ma malédiction ne protégeant plus je suis obligé de protéger derrière vous. Comme nous portons les mêmes vêtements, que je ne porterais jamais en temps normal je dirais qu'ils peuvent être la source qui bloque nos pouvoir. Surtout qu'on ne peut pas les retirer. Pour ce qui est du reste je pense qu'il dut à une attaque, ou à une créature. Certaine plante sont très forte dans l'hypnose par le parfum.

Alors qu'elle terminait sa phrase un bruit se fit entendre plus loin. Une sorte de liane fit son apparition. Sa taille était impressionnante. Elle rampait sur le sol comme un animal, puis suivant arriva une chose surprenante. Une grande plante enroulée dans un squelette animal. Une fleur ressemblant à un visage sortait du crane passant entre les cotes deux grande aile au plume coloré ressemblait à un arc-en-ciel. La créature s'arrêta devant les deux et tendit une feuille géante. Il y avait trois objets, un miroir brisé, un pendentif aillé et un cœur noir. La plante retira sa feuille faisant disparaitre les trois objets et prit alors la parole.

-Retrouvé ces objets.

La plante s'immobilisa alors comme si elle n'avait jamais était en vie bloquant pas sa taille le couloir par le quelle elle venait.

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