Lorsque le Pique et le Devouement se rencontre [PV Sakuza]

Il était tard, huhuhu l'heure pour moi de sortir de mes songes. J'allais devoir faire très attention à present, il y a un homme qui veut ma tête. Hihi s'il savait que je l'ai déjà perdu il y a longtemps ... je me lève de l'arbre sur lequel je m'étais reposé. Il était temps désormais de faire un peu de grabuge dans la cité de Lorka. Une ville trop paisible à mon goût. Je m'approchais de l'entrée et vit qu'un seul garde, hmm un manquement aux consignes ... Tant mieux ! J'allais pouvoir faire un petit tour de magie à cet homme là, ou devrais je plutôt dire, ce vampire là. Il était pas très prudent et ne semblait pas être sur ses gardes. Je m'asseyais prés de lui et je commençais à faire un chateau de carte l'air de rien. Il ne fit pas attention jusqu'au moment où je ricanais dans mon coin. Il s'approcha et me dit

"Hep Vous là, circulez Vous n'avez rien à faire ici ... et Vous êtes qui d'ailleurs ? Un saltimbanque ?"

"♦ Huhuhu en voilà des manières, oui je suis un saltimbanque ♦ "

"Alors dégagez d'ici, Vous n'avez rien à faire dans cette cité ..."

"♣ oh attendez ... tirez une carte Vous allez être épaté ! ♣"

Le garde ronchonna et tira une carte, il regardait et il put s'apercevoir qu'il s'agissait d'un As de Pique. Il me regardait incrédule et je fini par enchainais en ricanant

"♥ Souviens toi de cette carte, c'est le nom de celui qui t'as tué ♥ !"

Le garde ne comprenait pas et il me fut facile de tiré une seconde carte et de lui tranchée la carotide. Hmm cet homme était si stupide. Je récupérais ma carte et la remettais sur le devant du paquet. Je passais à travers le mur situé derrière l'homme et je me fondais dans la foule encore présente. Il n'y avait plus vraiment grand chose à espérer, le garde allait bientôt être retrouvé et on allait bientôt sonner l'alerte. Je continuais quand même ma route, sous ma forme Invisible. Je n'étais pas intangible. Je regardais un groupe de garde de l'autre côté de la rue qui ne semblait pas préoccupé par quoi que ce soit. Mais d'un coup, je me heurta à quelqu'un et je tombais au sol avec cette personne. Tout en redevenant visible j'ajoutais

"♠Oh ... Mïlle excuse mademoiselle ... Je ne vous avez pas vu ... Rien de cassez ? ♠"

Je détaillais un peu plus la personne en face de moi, elle était blanche... très blanche, elle était aussi assez charmante. On voyait dans ses yeux un certain ... vide... c'était assez effrayant à vrai dire. C'est alors que je compris que c'était une agent du vide. Je me relevais et l'aidait à se relever.

- Vos excuses ne m’affectent pas… Se serais plutôt
à moi de me faire pardonner de ne pas avoir regardé devant moi alors
que vous arriviez en face…

Spéciale.... mais j'aime bien ! Mieux vaut ça plutôt qu'une garce qui me sermonne pendant 1 heures et demie, bien que je passerais volontiers ce temps là avec cette personne si agréable à contempler. Je me retrouvais comme un idiot à ne pas savoir quoi dire. Mais je conservais ce petit sourire narquois et désolée à la fois qui valait bien les plus beaux discours du monde. Lorsque prit ma main, mon cœur s'accéléra, non ou plutôt s'arrêta, ou alors il allait si vite qu'on pourrait croire qu'il s'était arrêter. Cette peau si douce, cette grâce même dans les moments assez difficiles. Il fallait vraiment être un cœur de pierre pour ne pas être toucher par l'élégance et la beauté de cette personne.

C'était une agent du vide, c'était sûr mais je trouvais particulièrement impressionnant la manière dont elle s'exprimait, sans crainte bien qu'elle sache ce que chaque mot signifie, et les dérives que l'on pourrait prendre pour chacun d'eux. C'était une agent du vide, tout ce qu'elle disait devait être accomplie, toutes ces promesses devenaient obligation. Même en cas d'ambiguïté, elle se devait d'accomplir son devoir: obéir. D'ailleurs en parlant de dérive possible ... cette phrase là, je la note !

- Je tiens à me faire pardonner l’imprudence de mes actes et je suis prête à en subir le prix…

Oh YES ! JACKPOT ! ALLELOUHIA ! Moi qui cherchais un moyen de pouvoir continuer cette discution, voilà qu'elle me tend une perche en Or Massif. Sans rire, elle propose de faire n'importe quoi pouvant aider à ce qu'elle soit pardonner ? J'ai tellement d'idée en tête qu'il m'est impossible d'en choisir une. Il en faudrait une qui ne soit pas trop perverse pour qu'en cas de prochaine rencontre elle puisse m'adresser la parole, mais d'un autre côté, je ne peux pas non plus lui dire que s'est pardonnée sinon elle va filer et je vais devoir faire des pieds et des mains pour la revoir. Non j'ai plutôt une autre idée, une idée beaucoup plus gentleman. Elle s'était agenouillé.

"♥ Relevez-vous Gente Demoiselle, ne vous rabaissez pas de la sorte je vous prie. Il n'y a point de mal à m'avoir bousculé, cependant, si Vous tenez vraiment à Vous faire pardonnez, peut être pourriez Vous acceptez de bien vouloir venir boire un verre en ma compagnie ? ♥"

Oula, je trouvais ce discours pourri, mais il était impossible de revenir en arrière, le coup du verre c'est vieux comme le monde ! Bon sang pourquoi faut toujours que je panique et que je dise n'importe quoi ? Cependant l'essentiel est dit, et afin d'illustrer mes propos, je lui saisis doucement la main et y dépose un baiser en ajoutant

"♦Bien sûr, il ne tient qu'a Vous d'acceptez, je peux comprendre si Vous êtes pressé ... ♦"

Et ça y est ! Je fini même plus mes phrases et je fais le pessimiste ! Allez montre un peu de confiance en toi petit gars, c'est pas le genre de fille à être impressionné par tes tours de passe passe à deux balles ou par tes talents de jongleurs de cirque ! Non, il faut plus de prestance si tu veux arriver a quelques choses avec elle. Bon, je vois un petit bar qui m'a l'air pas trop mal. Je repose mon attention sur Elle, la dévorant littéralement du regard bien que je tâchais de ne pas trop le montrer ... ce serait mal vue ... très mal vue ...

- Je suis prête à faire n’importe quoi pour avoir votre pardon… Rien ne me gêne tant que j’arrive à vous faire plaisir alors ne soyez pas gêné de la sorte…

YAAAAAAATAAAAAAAAAAA ! Elle avait dit oui ! Elle acceptait de venir boire un verre ! Oh Mon dieu ! Je suis si heureux ! En ce moment c'est la fête dans ma tête. Un sentiment étrange que l'on nommerais l'amour et la joie réunit. Je suis si heureux à ce moment là que j'ai envie de tuer quelqu'un Etrange logique non ? M'enfin, je ne ferais pas ça devant cette gente demoiselle si distinguée et gracieuse qui accepte de passer un peu de temps en ma compagnie, chose à laquelle je ferais en sorte que tout se passe pour le mieu. Et peut être aurai je droit à un second rendez vous ? Je me sens comme dans Next, à tout moment je suis suceptible de la faire partir donc il faut que tou soit parfait.

Mais ... qu'est ce qu'elle fait ? Elle dépose sa main sur mon épaule et j'ai mon coeur qui commence à battre à la chamade. Je dois surement être devenu tout rouge à cause de la pression. M'enfin, elle m'améne vers un bar on dirait vu qu'elle m'indique vers où allait. Elle reste à l'arrière, bien que je continue d'avancer, je ne peux la lacher du regard. Qui pourrais se désintéresser d'une aussi belle femme ? Surtout que son regard vide semble enfin avoir un minimum de lumiére, intéressement ? pitié ? Aucune idée mais le fait de voir son visage s'illuminé (a moins que ce ne soit la lumiére réfletant sa peau) cela me conférait un sentiment d'apaisement totale. Elle se mit à parler de sa voix christalline et si jolie

- Excusez-moi de vous demander une chose aussi impromptue, mais seriez-vous une personne appartenant au milieu de la joie et du spectacle… Votre tenue me laisse penser que oui mais je ne voudrais pas vexer votre personne…

Je souriais et je sortais de mon sac une quille. Cette quille je la connaissais bien, elle était à l'origine de mes nombreux sketchs et de mes nombreuses attractions. Elle était plus pipé que Bill Clinton et que DSK. M'enfin, si cela pouvait divertir la jeune demoiselle à côté de moi autant le faire. Je pris un air mystérieux avant de dire finallement en levant doucement la quille par en dessous

"Je suis de nombreuses choses, mais pour vous, je suis saltimbanque ?" je désigne la quille " Ou je suis magicien ?" je fais apparaitre une deuxiéme quille sortit de nulle part pour le regard d'une novice."Ou bien suis je jongleur ?" Je me mettais à jongler avec des quilles qui devenaient de plus en plus nombreuses puis finallement les arrétais pour finallement ajouter "Oui bien suis-je Illusionniste ?"

Et à ces mots les quilles disparaissèrent laissant place à ... bah a vrai dire rien dans mes mains. Je regardais l'Agent du Vide intrigué et finit finalement par faire le saltimbanque gentleman. Je m'arrétais et je me baissais prés de l'agent du vide comme pour ramasser quelques choses.

" Vous aussi vous êtes magicienne, la preuve, Vous avez réussit à faire pousser des fleurs à vos pieds."

Je relevais ma main et sortait un bouquet de fleur resplendissant devant l'agent du vide, des impatientes et des roses mélangeaient dans le lot. Ce coup là, je ne l'avais encore jamais fait... du moins jamais sans ne pas avoir mis au préalable une bombe dans le bouquet. Mais là inutile de mettre une bombe vue qu'il y en a déjà une en face de moi. Une magnifique bombe qui donnerait presque envie d'être bombe humaine !

- Vous savez parfaitement jouer avec les objets pour divertir noble saltimbanque… Même si ma personne fut placée en premier plan malgré moi, tout un public semble avoir aimé votre représentation ouverte…

Et ben, a t'elle une ame ? Je sais pas mais ce petit manége rend les gens normalement un peu plus expressif, du rire pour certain, de l'admiration pour l'autre, de la pitié pour d'autre, voir même des fois de la honte. Je suis le prince du rire, le clown sanglant, le paria de la mort, celui qui remonte le moral au noble, ou qui les force à sourire en leur découpant soigneusement le coin des lévres a la manières du joker. Pourquoi cet air si sérieux ma chère Sakuza ? Ne suis je donc pas un prince dans mon domaine ? Je suis certes un saltimbanque aux yeux des citoyens, mais dans mon domaine, dans mon royaume, je suis un prince. Qui peut se vanter d'avoir divertit autant de monde que moi sans me faire trucidé ? Qui peut se vanter d'avoir survécut toutes ses années en jouant avec des cartes ? Je peux retrouver n'importe quel carte dans mon paquet sans même les regarder ... je suis le modéle de tout le monde, dans le milieu du spectacle ...

"♣ Je me fou de ce que dise les gens, qu'ils m'aiment ou qu'ils me haissent pourvu qu'ils me craignent ou comprennent mon art. Quel est donc votre avis sur la question ? Spectacle ou Art ? Divertissement ou Business ?♣"

Oui, j'étais encore assez énigmatique comme à mon habitude, le stress ? Non je ne crois pas. Bizarrement le charme s'était rompu, sans âme, elle n'est qu'objet et non pas une personne a convoiter. Il faudrait être fou pour ne pas convoité un objet pareil, mais je la préférerais en temps qu'être humain a part entière ... Je suis la gourmandise à l'état pur, non pas la gourmandise de s'empiffrer de gateau jusqu'a ce que notre ventre décide d'exploser, non cette gourmandise là tout le monde la possède. Non, ma gourmandise a moi c'est de vouloir toujours plus, offre moi un fer à cheval je te demanderais le cheval, offre moi un cheval je te demanderais la charue qui va avec. Je veux toujours plus, le peu n'est pas assez et le trop est trop loin.

J'entends devant moi des gardes qui arrivent, ils sont rapide ces petits chiens chiens, toujours a essayé de me subtilisé quelque chose, ils essayent surtout de me chopper ma liberté. Je ne la donnerais pas, elle est mon bien le plus précieux, surtout qu'ils n'ont pas inventé de prison assez puissante pour moi. L'autorité je m'en fou, leur mur de prison m'ont juste rendu champion de saut a la perche. Mais bon, c'est le prix a payé quand on rentre en ville aprés avoir égorgé un garde, on devient l'ennemi public numéro 1 en quelques sortes, juste le temps que je disparaisse. Mais je ne veux pas non plus porté préjudice à ces deux gardes vont fortement me tapper sur le systéme.

L'un d'eux s'approche et tente de me saisir par le bras, je me rend intengible et passe derrière lui. D'un geste semblable a la ruade du cheval je pousse celui-ci qui s'effondre comme une bouse. Le deuxiéme, je saisis son étoffe qui lui servait de haut et je lui mis sur la tête pour l'empécher de voir. C'était un geste amusant qui faisais bien rire la foule. Je disparaissais sous terre, de peur que je surgisse dans leur dos, ils se mirent dos à dos. J'eu une idée lumineuse, j'attachais leur deux lacets ensemble a chaque chaussure. Je réapparaissait devant l'un d'eux, il tenta de fondre sur moi mais son acolyte l'entrava et il se retrouva au sol comme un idiot. La foule se raillait d'eux et moi je devais faire mes adieux à la demoiselle en face de moi.

"♥ Excusez moi pour ce contre-temps mais nous devrons reporté ce rendez vous a plus tard, les gardes risquent de ne pas me lacher.♥"

Je déposais un baiser sur sa main et disparus sous terre d'un coup, laissant juste dans sa main une rose avec marqué "Vous êtes charmante Mademoiselle" à côté.