Si tu m'apprivoises.. |Libre|

Un peu de musique ?
En transe.. Ylvanie.

Rappel :
Pensée
- Important ou point de vue -
- Parole
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Pour leur plaire, j'ai jeté l'alliance de la Vierge Marie. ~

Combien d'années, de siècles encore devrais-je encore souffrir ? Je n'ai pas la réponse en tout cas j'apprécie beaucoup cette compagne et elle me plait, c'est la meilleure femme que je connais : elle ne te trompe jamais et t'accompagne à chaque pas. Puis dans un sens elle s'approche beaucoup d'Ulysse et de Renart, mes héros préférés. Je tiens trop à cette précieuse amie !, pensais-je tout en promenant mon regard nonchalant et fatigué sur les lieux, qui commençaient à prendre un teinte de jais. Je me glissais dans les entrailles de ces abîmes, comme si je m'attendais à tomber sur un monstre que l'on trouve dans les profondeurs du monde ou dans les cauchemars. Je feignais une grâce qui sonnait faux, mon allure était saccadée et mon teint pale. Je n'avais pas très bien dormit. . . Je m'asseyais dans le coin le plus sombre que j'eus trouver, dépeignant les lieux de mes yeux de glace cherchaient une once de présence - Humaine ou non - dans cette vieille prison qui me rappela bien des souvenirs, des souvenirs d'une vie asser ancienne qui datait. Je ne m'en souvenais plus très bien, des années s'étaient écoulées depuis mes quinze ans. Puis après tout, je préfère laisser ce passé derrière moi. Et soudain la présence tant recherchée fit son entrée, j'eus un petit sourire mauvais à la fois malsain, cherchant comment manipuler cette personne.

Gashilama avait pris des congés, histoire de se remettre de ses premières et dernières missions. Celles-ci lui avaient appris une chose : il était trop naïf. Ses congés, il voulait les passer dans un endroit où il serait sur de changer. Il eut entendu également parler d'un sombre endroit dans les ruines de Sarzel. Il avait décidé d'aller y jeter un oeil. Il prit donc pour quelque semaine de rations de survie, qu'il mit dans un paquetage ainsi que son équipement et partit à l'aventure. La route lui semblait courte même si elle dura deux à trois jours. Il atteint les ruines. L'ancien village ou ancienne ville, n'était que trois briques assemblait par-ci et par-là, poussière et sable ... Parmi l'un des maisons en ruine, il trouva une trappe. Celle-ci fut en bois ancien, qui malgré tout semblait tout de même neuf. Il l'ouvrit, grâce à l'anneau en fer qui ornait le bois. L'intérieur était sombre, bien sur. Il sortit un vieux linge et attrapa un bout de bois. Puis il sortit une bouteille d'alcool et mouilla le linge, avant de l'enrouler au bâton. A l'aide d'un silex il enflamma le linge alcoolisé. Puis il commença à descendre dans les profondeurs. En effet la caverne était moche. Des cages pendaient aux bouts d'une chaîne, des cellules remplies de mobilier de tortures faisaient partit de la pièce où il venait d'arriver. Ne pouvant voir le sang séchés à cela, il changea de pièce le plus vite possible et sentit une présence...

- Je ne mettrais pas dehors celui qui vient à moi. . . Dis-je d'une voix hautaine, dès qu'il commençait à s'approcher de ma cachette.

Je l'observais depuis l'endroit ou je m'étais assis quelques instants auparavant, je voyais parfaitement bien dans l'obscurité peut être à cause de mon côté bête sauvage sans doute. J'avais pris soin de mettre ma cape avant de partir j'avais bien fait, apparemment ce gamin n'était pas une créature de la nuit la preuve il se servait d'une torche - Objet bien insignifiant mais qui m'agaçais -. Dans un agréable bruit de tissus je fis quelques pas plus loin, lui tournant littéralement le dos. Je préférais être claire et comprise dès le début, je m'ennuyais certes mais pas au point de laisser un étranger venir me déranger en pleine nuit - Malgré les apparences je dors la journée -. Je marmonna entre mes dents dans une langue inconnue quelque chose du genre : Éteins ça s'il te plait! Ce n'était pas vraiment la lumière qui me dérangeait mais le feu en lui même car j'étais certainement plus animale qu'humaine, le feu m'attirait autant qu'il m'effrayait.

Elban continuait son exploration, et découvrit quelques toiles d'araignée, ainsi que plein de poussière qui se mélangaient au sang séché traînant dans le sol. Il sortit son épée, mais pas son bouclier car il ne sut pas encore si la présence était une menace ou non. Puis il vit, une personne qui devait certainement dormir avant son intrusion dans cet endroit. Il rangea sa lame et s'approcha de l'inconnue, se demandant comment ce faisait-il qu'elle était là. Il n'avait pas vraiment envie de sortir sa devise à propos de sa personne.

- Bonjour et excusez moi de vous déranger, je ne pensai pas qu'il y aurait encore quelqu'un en ce lieu maudit ... Mais puis-je vous demander ce que vous faites dans ce lieu, ou torture était la principale activité ?

Voyant que visiblement le feu la gênait, il éteignit sa torche, et attendit que ses yeux s'habituent à la lumière. Ce n'est qu'après un petit moment qu'il pu voir à peu près bien. Le soldat n'était pas vraiment confiant car il ne voyait pas beaucoup et se sentait désarmer. Elban restait toujours sur ses gardes, craignant un mouvement brusque. Il n'avait pas encore peur, bien que celle-ci montait petit à petit en lui ...

- Disons que je me plais dans ce genre de lieu, c'est souvent dans ce genre d'endroit que l'on est le plus tranquille. Mais sinon puis-je vous retournez la question ? Dis-je de ma voix feutrée le ton légèrement arrogant et hautain.

Je me glissais en silence derrière lui, voilà les rôles inversés. Je retrouvais mes ténèbres et lui perdait sa précieuse lumière, celle qu'il appréciait tant. Laissant mes yeux impurs l'observer un instant, mon regard était arrogant et fier, comme à mon habitude. Un vague sourire parcourait mes lèvres. Je sifflais appréciant d'avance cette personne, qui ne semblait pas franchement être agressive. Cette personne est peut être gentille en fait, ne soyons médisante il pourrait mal le prendre. Puis Mes pensées dépassaient mes paroles, comme à mon habitude. Il me fait penser à une rivière, calme et puissante. Cela me déstabilisais un peu.. Mes yeux ne le quittait une seule seconde, je le détaillais avec attention en réalité je cherchais ses faiblesses et ses points forts comme à chaque fois que je croisais quelqu'un pour la première fois.
Je larguais un soupir, je m'ennuyais s'il tardait à répondre je lui montrerais mes crocs, juste pour voir sa réaction. Je repensais donc à un de mes personnages Renart ou bien Ulysse. Il était peut être temps de me renseigner, non ?

- Qui est tu ? Et tu es quoi ?

Gashilama sentit sa peur qui montait, il voulut prendre la sortie, mais il savait qu'il n'était pas là pour cela. Il repoussa son envie de couard et répondit avec son peu d'assurance.

- Je me nomme Gashilama Elban, et ... je suis un humain. Je suis la jeune recrue de la quinzième compagnie de l'armée du Seigneur Hector. Pourriez-vous dire votre nom et .... ce que vous êtes ?

Ce qu'il était se diviser en deux parties : celui qui voulait fuir, et celui qui voulait rester. Il transpirait tant il ne savait s'il devait rester ou partir. L'air devenait salé, à cause de la sueur qui coulait. Elle finit par lui coulait sur les yeux, et pour la faire partir, il ferma et rouvra les yeux. La personne n'avait pas essayer d'être aimable. Puis il repensa à sa première question, il avait oublié d'y répondre, il chercha rapidement une réponse qui serait potable.

- Je euh .... j'explore les anciens lieux, dans le seul but de voir autre chose que les visions courantes des villes humaines.

Il avait honte de mentir, et il sentit que son propre mensonge n'allait pas faire l'affaire. Il commença à penser aux questions qui pourraient être posées et aux réponses qui les suivraient.

- Pff, ça sent la peur par ici, mais ça ne viens pas de moi, de qui cette délicieuse odeur peut-elle venir ? . .

Dis-je de mon temps moqueur habituel accompagner d'un sourire, l'ignorant. Je ne prêtais pas attention à lui, il ne m'inspirait que ce que les humains inspirent : la pitié, ils sont incroyablement faible. Mes pensées était légèrement plus éloquentes que mes paroles certes tendis que je m'occupais à remettre une de mes mèches en place, lui tournant le dos, histoire de prouver que j'avais confiance en ma puissance ou dans mon cas je m'étais rendu compte de ma supériorité. Je m'asseyais en soupirant dans le coin ou j'étais tout à l'heure, légèrement déçue de sa réponse, car je m'attendais nettement à mieux. Malgré le fait que j'avais l'air passif, j'étais particulièrement sur mes gardes après tout les humains sont aussi imprévisibles. Après avoir remis ma mèche en place, je remettais ma cape comme si l'ombre était dure à supportée. Bien que j'avais toujours eu une bonne vue de jour comme de nuit, mais c'était autrefois maintenant je ne vois presque plus asser pour discerner ce qui m'entoure, je me contente de vague forme ce n'est pas dérangeant malgré tout, je survis la preuve. Je posant une autre fois mon regard éteint sur lui, une note farouche dans mon regard.

Gashilama regarda partir la personne, la peur commençant à s'estomper. Ses nerf relachaient la pression auquel ils étaient soumis. Il lança un regard sur le lieu. celui était toujours autant recouvert de sang, de poussière et autre ignominie que prouvaient que ce lieu ne datait pas de la veille. Il se rappela qu'il avait sa lame de sortit et la rengaina aussitôt. Ne se sentant un peu rassuré mais toujours pas en sécurité, il garda ses sens en alerte, prêt à réagir en cas d'attaque imprévue. Il posa de nouveau son regard sur la personne.

- Vous n'avez toujours pas répondu à ma question.

Des idées sur son interlocuteur lui monta à la tête. Il s'imagina que l'être vivant pouvait être aussi bien une femme qu'une succube. Il ne sut à ce moment s'il fallait qu'il ressorte sa lame en reculant ou au contraire s'approcher les bras grands ouverts en guise de signe qu'il n'était pas hostile. Il ne bougea pas, dans toute sa confusion. Puis il secoua la tête afin de repousser non seulement ses idées mais également son hébétude.

- Tu m'ennuies. Cesse donc de parler, ça m'agace. Et puis je ne te répondrais que si j'y suis disposée. Marquant une pause. Partons de cet endroit, j'étouffe !

Je n'attendis pas la réponse et déjà je me glissais dans les couloirs, mon allure bien moins saccadée puisque j'étais à présent un loup. Je courais tout en évitant les obstacles. Une fois dehors je m'allongeais, déçue de ne pas être restée au frais et à l'abri du jour. Je me relevais, allant me camper devant l'entrée tout crocs dehors, le poil ébouriffer et la tête basse. Qu'il passe s'il l'ose, je l'attends. Le temps me semblais très long dans cette position, c'était juste un test. mais je suis sure qui le passera avec brio, sait-on jamais. Les humains sont pleins de ressources de nos jours après tout.. après on verra s'il supporte 'le poids lourd'. La je doute un peu tout de même. . . A mon âge je peux me le permettre.

( Court, manque d'inspiration désolé. ^^" )

Gashi la vit courir étrangement et étonnement vite. Il l'écouta et entama la traversée de la caverne. Le chemin, toujours aussi propre commençait à ne plus lui faire d'effet, il se demanda ce qu'il allait se passer et sortit son arme et bouclier, en vérifiant que son mécanisme était toujours opérationnel. S'activant toujours aussi bien, il se remit en marche en toussotant à cause de la poussière de la caverne, il avança d'un bon pas ... 'fin bon pas pour lui. Puis, parmi les sombre vision des profondeurs, la lumière venant de l'astre céleste. Il s'approcha mais doubla sa garde, craignant déjà l'handicap de la vision extérieur par rapport à ses yeux. Il eut bien fait car lorsque sa vue se fit assez bonne, il remarqua un loup prêt à attaquer. Il chercha du regard celle qu'il suivait, mais ne la trouva pas alors il reposa alors son regard avec concentration, attendant le meilleur moment pour placer une contre-attaque si celui-ci penser à faire une attaque.

-RAH ! Où qu'elle est passé ?! J'le savais bien que c'était pas la bonne direction !

- Ce n'était pas la mauvaise direction jeunot..

Je prenais un air noble et hautain. Puis je reprenais ma forme humaine. Ridicule ces humains, franchement.. Je ne devrais même pas me tuer à lui expliquer, d'ailleurs je ne comptais pas le faire. Plutôt versatile ces derniers temps.. Je me contentais de planter mon regard acéré dans le siens, un regard froid, confiant.Car oui j'étais sure de moi et de mes capacités. C'était un de mes trait de caractère, cette foutue confiance. Elle m'a fait perdre pas mal de chose celle la, des choses que je ne retrouverais certainement jamais. Enfin c'est la vie.. Je ne suis pas quelqu'un qui aime me faire plaindre, je déteste ça. Et en plus ça sert tout simplement à rien. Mon regarde devenait indolent, pas envie de causer aujourd'hui.

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