Si je bois, c'est pour rendre les autres intéressants. |Libre|

L'alcool tue lentement. On s'en fout. On n'est pas pressés.
Je suis en vie - Grégory Lemarchal.

Depuis ce matin je trainais dans la ville à cheval. Je cherchais quelqu'un pour tout vous dire. Et je n'avais pas trouver, la ville est si grande après tout.. Mon cheval s'impatientait, et moi aussi d'ailleurs. Je le laissais partir au grand galop, il connaissait le chemin après tout. Il avait beau être un cheval lourd il courait très bien, produisant un vacarne impossible sur le pavé de la rue, faisait brayer quelques gens.. Je leur riais au nez. J'utilisais mes aides pour le faire ralentir..

- Merci Séraphiel, je n'ai plus besoin de tes services je rentrerais seule.

Il me répondit d'un hennissement doux mais puissant. Je lui flattais l'encolure. Et je descendais. J'avais troquer ma robe noire, pour une robe bien plus légère blanche, j'étais pieds nus et je me cachais sous ma cape qui elle était noire évidemment.
Je me dirigeais d'un pas sur vers l'entré de la taverne, tendis que le cheval s'en allait. Il faisait chaud dans la taverne, mais pas trop. Je me glissais vers le fond de la salle, mon coin habituel dans l'ombre. Le patron s'approchait de moi, on échangeait quelques mots. Puis tout en discrétion je lui déposais une bourse bien pleine dans la main. Il s'en fut après.
Quelques minutes passèrent, je m'occupais en observant les gens, beaucoup étaient déjà morts alors que la nuit n'était pas si avancée que ça.. C'est désespérant je vous jure.. Peut de temps après mes observations la patron revint, avec une boite noire asser longue sertie de saphirs. Je souriais et je lui fit un rapide baiser tout sourire. Il me laissa après ce geste.

- Vraiment vous me sauvez.. Je compte sur votre discrétion évidemment.. Dis-je de ma voix feutrée habituelle.

Le porte s'ouvrit à la volée, je jetais un regard furtif vers cette personne..

Depuis combien de temps déjà, il ne s'était pas arrêté pour se reposer?
La grande question, en effet. La quête de puissance se résulte toujours par un sacrifice immense ou infime, selon la personne. Au final, cette quête lui avait juste privé d'un bon repos. En effet, la puissance ne venait pas d'un claquement de doigt et puis c'est bon, on pouvait se mesurer à ces Raies de L'apocalypse avec seulement une seule pichenette...
Quoique, il aurait bien voulu avoir ce genre de truc. Pour rendre sa tâche encore plus facile. Imaginez, vous... Si on pouvait terrasser une raie de l'Apocalypse comme cela... Vous serez obligé de vous soulever et de conquérir tout Gothaku à vous seul. Enfin, cela ne sera que la force brute. Le rêve de tout épouvanteur, comme lui, serait d'avoir comme Animal Totem une de ces fabuleuses créatures océaniques.
Zachary se tenait juste devant le portail de téléportation de Cratère souvenir, Ancien vestige de l’existence de l'Ancien Roi de Gothaku... Ainsi que des Magiques sacrifiés pour la survie du peuple de Gothaku...
Que faisait-il là bas?
Bonne question...
Voulait-il prendre ce portail?
Non...
Alors il était là pourquoi?
Pour épurer les âmes qui sont encore sur ce cratère. Il savait qu'il y avait peu de possibilité de croiser des âmes errantes... Le plus souvent, elles restent près de leur cadavre.
Mais peu ne signifie pas impossible. Au final, il avait beau chercher, aucune âme n'était présente. Il soupirait de plus bel, puis se laisse tomber au sol, les bras écartés.

"Qu'est ce que j'aimerai ressentir un repos mérité... Je me sens aussi vide qu'un coffre sans rien à l'intérieur."

Disait-il en fermant quelques instants ses paupières. Il sentait de l'air venir sur son corps étendu. Néanmoins, malgré ce léger vent, sa tenue restait comme collée à l'homme lui même. Sa Lame ne suivait pourtant pas la continuité de son corps et voulait être en diagonale. Il posa sa main droite sur son ventre, et l'autre était tendue au Ciel. Un oiseau planait au-dessus de sa tête. Avec sa main, il le suivait...
Qu'est ce qu'il aimerait être un Oiseau, avoir une liberté quasi-absolue. Que la Loi de Gothaku ne se répercute pas sur sa noble personne, que la seule loi soit celle du plus fort...
A la fin, il en avait marre de rester là. Il tira un mince sourire, puis décide d'aller à Fangor, pour revoir sa ville natale encore une fois. Il aimait bien Fangor, sûrement parce que c'était là où il y avait le plus de boulot pour un Médecin... Ou guérisseur, cela dépendait du terme utilisé par les patients. Il se toucha machinalement le front avec son index et son majeur de la main gauche. Il disparait lambeaux par lambeaux, entouré d'un petit halo jaune...
Allez Fangor, faites lui rêver encore une fois, comme vous le faites tout le temps!

Le voilà dans une ruelle trop obscure pour un être comme lui. Lui... Un être qui doit repousser l'obscurité et il se retrouve entouré de cela... Pure opposition visuelle. Enfin... Il sortit de la ruelle, dans la direction où la lumière du Soleil brillaient de milles feux. Il regarde cette boule, la bénédiction, la destructrice d'ombre en fermant son œil gauche et faisant visière avec sa main gauche.
Magnifique journée. Aucun nuage dérange la posture conquérante du Soleil. Cela lui rappelait ses heures d'entraînements au Soleil, essayant tant bien que mal de réussir son sort de téléportation. Maintenant, c'est ce qu'il sait le mieux faire, avec les sorts de soins.
Il reporta ensuite son attention sur ce qu'il y avait autour de lui, sans regarder les humains en particulier... Il lui faudrait un endroit où il pourrait se détendre un peu. Ses jambes criaient de se reposer... Ses bras réclamaient un peu de détente... Son gosier hurle qu'il a soif...
A tiens... Ce n'était pas une auberge, qu'il y avait devant lui?
Il va enfin pouvoir se prélasser sous une bière blonde bien méritée. Il inspire longuement, avant de souffler tout ce qu'il avait inspiré.

*Faites qu'on ne sache pas qui je suis.*

Zachary tend le bras pour ouvrir la porte dans un énorme fracas et y rentra sans peine. L'albinos fit un tour de la pièce du regard. Que des soulard, des ivres-morts et... Une étrange personne qui l'intriguait. En effet, rare de voir des personnes autant se camoufler dans un lieu public... C'est plutôt comique, en effet. Zachary fit quelques pas en avant, pour laisser la voie libre à toutes personnes voulant entrer ou sortir du bâtiment. Sa main droite était sur le fourreau de mon épée. On n'est jamais sur, avec les personnes en proie de l'alcool. Il marcha lentement, dans une posture droite, voir hautaine pour certaines personnes... En faites, toutes les personnes. Le pire, c'était que sa tenue correspondait tout autant à la castre de la Noblesse... Un noble dans une auberge, on aurait sûrement tout vu. L'épouvanteur passa un regard bref à la personne dans l'ombre, puis s'assit sur un des tabourets offrant une belle vue au Tavernier. Il retira calmement ses gants pour les poser juste devant lui. Il avait une jambe sur l'autre, et il s'accouda au comptoir avec son bras gauche. Il détailla rapidement le tavernier du regard, puis lui murmure dans un ton doux, mais horriblement froid.

"Une bière... Et la meilleure, je vous prie."

La personne derrière le comptoir hocha lentement la tête. Pendant ce temps-là, il se retourna de telle sorte qu'il soit dos à la personne qui se démenait pour remplir la choppe de bière. Cette personne de l'ombre l'intriguait. Dommage, cela aurait pu être une belle demoiselle, qui sait. Il se retourna encore un fois, pour cette fois-ci récupérer la choppe dont le tavernier glissa sur le comptoir. Il tourna lentement la tête vers l'inconnu et leva sa choppe vers lui, comme pour lui dire "A la tienne" ou une manière quelconque de dire "bonne santé". Il but une gorgée de ce précieux breuvage blond, tout en regardant cette même personne.
Ca y est, sa curiosité était piqué à vif... Il voulait savoir... Il voulait absolument savoir... Même terriblement.

Les gens n'accordent guère d'importance à la vie, la preuve : quand ils la perdent, ils ne la réclament jamais.

Je ne voulais pas prêter trop d'attention à ce richard. Bien que je faisais aussi partie de la noblesse. Mais il était trop sur de lui, un peu trop d'ailleurs. Je gardais ma main gauche sur la boite, pianotant silencieusement. Je n'aimais pas les inconnus, je ne pouvais pas savoir ce qu'ils pensaient ou étaient sur le point de faire. Je gardais mon regard indolent sur l'étranger, j'étais sure de mes capacités. Je m'occupais de le jauger du regard, affichant un grand sourire. Je l'observais encore un peu, je n'aimais pas ses façons.

- Je sais pas c'que tu me veux mais je te conseille d'arrêter de suite. Dis-je de mon ton cassant habituel.

Si on m'observais bien on pouvais voir de l'électricité bleue sur les doigts avec lesquels je pianotais. C'était un de mes signes d'énervement, je tournais la tête dans l'autre sens, histoire de lui faire comprendre que la discussion était close.Je n'aimais pas cet homme, il était trop sur de lui.
J'étais légèrement tendue et déconcertée par quelqu'un qui avait tant confiance en lui. J'attendais sa réaction, plus il réagirait plus je pourrais prévoir ses geste alors qu'il ne se gêne pas, cela pourrait être divertissant.

Mais c'est qu'en plus, elle lui répondait...
Elle croit que ce qu'elle vient de dire va l'arrêter dans sa folle course de son regard? Est-ce qu'elle croit qu'il lui faisait peur? Est-ce qu'elle croit que, sous l'obscurité l'englobant, se croit forte? Puissante?
Personne n'a la Puissance...
Non... Personne n'a la puissance.

En tout cas, cette personne était une demoiselle, vu la teinte de voix qu'elle avait. Déduction que même les plus idiots de l'espèce humaine pouvaient reconnaître. La douce teinte de voix d'une personne de sexe opposé, même si ce n'est pas la Race, résonne mélodiquement dans l'oreille de l'Epouvanteur. La douce mélodie perdue d’une femme qu'on veut ne plus embêter, la voix d'une femme brisée par le regard intense d'un égoïste hautain...
Cela lui donne envie de tenir compagnie, pas vous?

Il se retourne au comptoir, la quittant des yeux. Ceci laissera le temps à l'inconnue de se reposer un peu, et à lui de feinter. Il repose sa choppe vide sur le comptoir. Il reprend délicatement ses gants. Il inspire fortement, tout en remettant ses gants à la façon d'un médecin humain voulant opérer quelqu'un... Ou d’une personne se préparant au meurtre. Il affiche un grand sourire... Un sourire n'inspirant pas la confiance et la bienveillance, bizarrement. Les gens autour devaient tourner leur tête, et sûrement se poser des questions. Il se lève brusquement, mais dignement.

"Votre bière est bonne..." Dit-il en prenant quelques pièces dans sa cape, une poche cachée, sans doute.

Il lâche ensuite quelques autres pièces... Puis murmure quelque chose à l'homme situé derrière le comptoir. Ses lèvres bougent métodiquement, sans aucune exagération. L'interlocuteur hoche lentement la tête, prenant le récipient vide. Il sourit légèrement, lui disant.

"J'y repasserai sûrement un peu plus tard...."

Oh que oui. Cette phrase soulève bien des questions. Qu'avait-il dit avant? Serait-ce un coup foireux? Ou alors une simple invitation?... Le ton employé était plutôt d'une franchise impéccable... Sans tâche...
Comme la blancheur et la pureté de son âme.
L'épouvanteur se retourne calmement, faisant voler sa longue cape noire... En effet, du noir sur de la pureté blanche, cela existe. Le noir, on passe partout... Sauf le jour, où on a chaud et qu'on préfère se retirer de cet accoutrement. Il marche donc calmement vers la sortie... Mais tourna à gauche, puis s'asseoit sur la place juste devant la demoiselle. Il sourit grandement.

*Désolé ma cocotte, mais il semblerait que tu m'intéresses pour une chsoe quelconque.* Pensa-t-il.

Et délicatement, il prit ses aises, callant son dos vieux de trois cent années non-visible sur le dosier de la chaise. Il adressa un mince sourire à l'inconnue, avant de la fixer avec ses yeux rouge rubis... Il ne dit rien de plus, mais il ne peut qu'admirer cette personne.

Sans doute par pure réflexe de politesse, de toujours regarder son interlocuteur.

Spoiler:

Je détournais la tête, dévoilant quelques mèches couleur ébène. Ce type me stressais, trop collant à mon goût. Je n'avais pas suivis sa conversation. Et je refusais tout dialogue. Croisant mes bras et l'ignorant comme je pouvais, sa seule présence me stressait. Et après quelques minutes de silence je laissais quelques bribes d'une langues étrangère m'échapper. Je finissais par dire dans une langue plus courante mais beaucoup moins polie :

- ... En bref tu te casses.

D'ailleurs mon ton était pire que cassant, je finissais par relever légèrement la tête, dévoilant le regard noir que j'arborais avec une certaine classe mais qui venais ternir la pureté de mes yeux bleus. Puis je prenais un air désintéresser, voir même triste. Sérieux qu'il me laisse ruminer en paix, j'aime pas les pots de colle, je déteste ça.. Je serais les dents, s'il ne partait pas j'attaquerais.

- Non sérieux, tire toi.

( Désolé pour cette taille pire que médiocre.. )

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