Pas de calme pour les vaillants [Pv Sharmista]

J'ai toujours rêvé d'une chose: ... Pouvoir connaître le "calme"

• Le Silence est à son comble, il n'y a plus de bruit dans le château. Peut-on considérer que le Calme a, dès à présent, élu domicile? Cela ne serait que trop facile....
Pour quelques personnes, le Calme est déjà parmi eux, les accompagnant à chacun de leur pas. Pour d'autre, ils doivent le chercher, creuser profond, pour trouver ce moment de répit.
L'auteur tient donc à expliquer que, dans le cas du Saigneur, il fait parti de ceux qui doivent creuser encore et encore pour trouver le Calme. Cela est devenu une obsession. Le Vampire ne mourra pas, tant qu'il n'ait trouvé la Paix....

• Mais cela est sûrement plus un châtiment qu'autre chose. Il creuse, encore et encore. Et quand il croit l'avoir enfin sous ses yeux, cela se recouvre de terre, et le Vampire doit encore recommencer, éternellement. Hélas, c'est ce qui arrive quand les souvenirs nous permettent de nous mettre des bâtons dans les roues.

• Le Vampire est dans sa chambre, méditant sur le fait de trouver le repos. Il regarde le plafond, allongé sur le lit qu'on lui a donné, ainsi que tout le mobilier de sa chambre. L'auteur tient à expliquer pourquoi le Jeune Vampire n'a pas grand chose dans sa chambre... Tout simplement parce qu'il ne veut pas exhiber ses richesses. On se retrouve donc avec le strict minimum, et quelques trucs en plus que Sharmista a bien voulu mettre dans cette pièce à coucher. Il n'a rien touché, il n'a rien fait pour changer, pour le modifier.... Parce cela lui rappelle un passage heureux de sa vie...
L'un des seuls qu'il s'en souvient, d'ailleurs.

• Il creuse, encore et encore.... Il pense entre temps à la réaction de quelques personnes, s'il verrait le Saigneur en pleine réflexion, regardant le plafond. Peut-être penseront-ils qu'il aime le plafond de sa chambre?... Ou alors, ils diront qu'il est dans cet instant de réflexion. L'on penche plutôt pour le premier...
Le Saigneur se redresse violemment de son lit et saute de ce lit pour que ses pieds touchent le sol. Vite... Vite... Non... Le sol s'est encore recouvert, c'est encore à recommencer. Juste à cause de quelques pas dans le couloir.

"J'y étais presque..."

• Le Saigneur sent soudainement que plusieurs aiguilles effilées lui traversent le cœur, arrachant une plainte sourde. Le Vampire serre ses dents à ce coup. Il y croit pas... Il y était presque.... Et non... Il faut recommencer à creuser, encore et encore. Ce bruit de pas, ce claquement de sol, cela le mit dans une rage folle... Enfin, folle, façon de parler. Il serre longuement ses poings, et fixe la porte... Il faut qu'il casse quelque chose, c'est obligé. Il s'avance donc lentement vers la porte, puis, de sa force vampirique, écrase son poing sur cette frêle et fragile porte. L'impact fut tel qu'il ne resta plus que des coupeaux de bois.

• Après ceci, sa respiration revient à la normale, soupirant de soulagement. Cela lui a procuré un bien fou. Il se détend donc, fermant les yeux... Puis, les rouvre. Et c'est dans ces moments-là, qu'une boule comprime lentement et avec efficacité sa gorge.
Ça fait quand même la cinquième porte qu'il casse depuis le début de la saison, où les feuilles tombent au gré du vent. Il va complètement se faire sermonner par la Reine elle-même. Il inspire grandement, puis sort de sa chambre. Il reste planter dans le couloir, se retournant pour fixer l'endroit où il y avait, avant, cette porte.

"Sharmista va complètement me démonter la tête, là...."

-Ashram...

• Après ceci, il sent cette boule, qu'on pourrait qualifier "D'angoisse" disparaître de sa gorge, le laissant à nouveau le loisir de parler correctement. Elle ne semble absolument pas être fâchée. Il inspire, puis expire à la vitesse de respiration humaine... Puis, plus de souffle. C'est bon, il a stressé un coup, et maintenant, il se sent mieux...

• Mais la teinte de voix... La tonalité, et l'ampleur de cette voix, proche de celle du murmure du vent, le frappe. Il la connait un peu épuisée, depuis quelque temps... Cela a même rendu le Château assez lugubre, et une atmosphère lourde de questions sans réponse. Mais lui, il sait de quoi cela parle...

"Sharmista..."

• Ainsi donc, la Reine a atteinte ses limites... Sentimentalement, elle doit être brisée en petit morceau. Le Vampire Roux lui prend délicatement la main et la tire vers lui. Elle n'a strictement plus de force, cela se voit... Dans la facilité de se faire emmener, surtout.

"Évite d’abîmer tes pieds."

• Il la maintient, comme il le peut... Surtout en lui tenant les avants-bras, quoi.

- Il faut que je te parle...

• Le Vampire pousse un immense soupir de détresse. Son amie, celle qui l'a tant supporté, qui l'a tant aidé... Elle dépérit, elle part en morceaux, en miettes. Et lui, il ne sait pas du tout quoi faire.

• De son côté, il n'était pas du tout préparé à recevoir quelqu'un, même de la plus petit classe sociale. Du coup, on le voit sans ses bandelettes sur la partie basse de son visage, offrant le doux spectacle de la présence de ses lèvres à la Reine. Sous ce silence pesant, il ne se rend même pas compte de ne pas les avoir mises, tiens. Il clôt délicatement ses yeux bleus océans, ses yeux ayant connu, pour l'instant, que les terres incessantes du "Calme". Il s’essuie un œil, en passant. Sa tenue se constitue que de sa fameuse combinaison noire: Haut noir, Bas noir. Les pieds strictement dénudé… Oui, avant de casser encore une fois cette foutue porte, il était en train de se reposer tranquillement.

• M’enfin, tranquillement, c’est facile à dire. Il était encore en train de ressasser son passé en plein rêve. Il s’était rappelé du troisième cataclysme… De ce foutue Basilic… De sa génitrice Vampirique… Tiens, une lueur de tristesse passe dans ses yeux, il s’en souvient. Il grince lentement des dents, tout en maintenant Sharmista debout, ayant peur qu’elle tombe comme une petite feuille tomberait en cette saison. Ce n'est pas le moment de se plaindre... Là, en ce moment, c'est la Reine qui veut lui parler... Et il a peur de comprendre. Peur de savoir la raison du pourquoi et du comment.
Et c'est dans ce genre de moment-là qu'on se dit: "Pourquoi moi?..."
Mais le Vampire ne se plaint pas. Il a promis à cette personne qu'il l'aidera et le servira jusqu'à ce que mort survienne pour l'un d'eux. Il sent un soudain frisson dans l'échine, remontant lentement sa colonne vertébrale. Non, ce n'est pas à cause du froid...
C'est à cause du fait qu'il pense à cette chose qu'un Vampire ne peut atteindre qu'en étant tué: La Mort.
Il a peur de la mort, et cette mort est ravi de le voir. Il est quand même le bourreau de milliers de têtes. Et puis... Il se raccroche à sa misérable existence, en pensant que la Reine le soutient dans tout ses moments difficiles.
Mais maintenant, c'est la Reine qui a besoin d'un appuie, de quelqu'un à qui parler...

"Nous serions mieux dans ta chambre…"

• Car oui, s’ils veulent un peu d’intimité, c’est absolument pas dans sa chambre, avec la porte complètement détruite et donc, que des oreilles baladeuses les écoutent. Le Saigneur fixe Sharmista, dans les yeux, essayant de capter, au moins, une once de Vitalité…
Mais ceci, il ne le trouve pas.

L’amitié entre les deux vampires à la haute place dans le pays se remarquerait si quelqu’un d’étranger à la situation serait là. La Reine, épuisée dans tout les sens du terme, se faisait soutenir par son éternel ami, son Saigneur Ashram Gandram. Il lui prenait la main, comme à chaque fois qu’elle avait besoin d’un peu de réconfort, ce qui pour le moment ne marchait pas. Les bribes d’existence qui restait encore en elle après la révélation ne suffisait pas à la faire tenir. Elle était littéralement zombifiée si l’on tient en compte sa façon de vivre avant tout cela. Même sa quête de la beauté semblait être abandonnée rien qu’en la regardant. Autrement dit, de façon plus brutale mais néanmoins réaliste qu’on pourrait la qualifier, Sharmista Samaël Etherna était morte. Plus personne ne pourrait la reconnaître telle qu’elle était, plus personne ne pouvait l’aider.

Alors que sa conscience s’était à nouveau temporairement envolée, Ashram l’aidait toujours. Comment allait-il réagir à ce qu’elle s’apprêtait à lui annoncer ? Les avis de tous les êtres mort-vivants du plus grand édifice de tout le pays étaient partagés, mais pour l’instant tout le monde avait accepté de suivre ses consignes, plus ou moins à contrecœur. Dans la hiérarchie vampirique, la Matriarche représente non seulement la personne au-dessus de tout le monde, mais également une grande sœur que tout le monde aimait. La grande sœur était plus proche d’une grand-mère alité et incapable de prendre soin de sa très grande famille. Les autres enfants de la nuit se trouvant dans cette prison de pierre n’était as paniqué par le "devenu" de leurs dirigeante, seulement attristé. Tout le monde lui fait confiance de façon quai-aveugle dans le pays. Chaque être mort-vivant aux longues dents lui accordait tout les crédits de confiance qu’elle voulait. Mais… A ce jour, cette même confiance rendait triste la pluparts de ces gens là.

Sharmista revint à elle quand Ashram la guida ailleurs, sûrement pour ne rien révéler à des gens douteux de mal réagir. Sa porte un nouvelle fois brisée n’allait pas cacher grand-chose de leurs conversation qui risquait tout changer dans le pays. Doucement mais sûrement, tout deux marchaient vers la chambre de la Reine qui ne se trouvait pas très loin de la sienne. Au château, tout ceux qui sont les plus important hiérarchiquement sont regroupé dans le même endroit. La Matriarche, le premier Mage, Le Saigneur, Sakuza et d’autres personnes. L’arrivée fut juste devant quand une lueur se fit désirer dans les pupilles de la Reine essoufflée. D’elle-même, de ses bras devenue frêle, elle ouvrir la porte et entra, se détachant d’Ashram, son dévoué ami. Elle se mit à marcher plus ou moins normalement jusqu'à finir par s’asseoir de façon un peu lourde sur son lit à baldaquin, toujours pas fait depuis le tragique évènement. Elle attendait que son ami soit suffisamment bien placé pour qu’elle reprenne la main, et le fixa avant de dire :

- Ashram… Je suis fatiguée, brisée et incapable de tenir davantage la tâche qui m’as été confiée… Ce que je vais te demander est quelque chose de très sérieux et l’avenir du pays pourrais changer. .. Je m’adresse à toi car j’ai entièrement confiance en toi…

Sans prendre l’attention sur les différentes réactions que pouvait avoir son fidèle Saigneur, Sharmista repris son souffle. Elle avait une respiration presque humaine, ou plutôt celle d’un humain en train de mourir. Bien sur, c’est une forte respiration pour un enfant de la nuit. Elle redirigea son regard vers son ami avant de poursuivre :

- Je vais partir… Je vais emmener mon corps où personne ne pourra le trouver et séparer mon Âme de celui-ci…. Je te demanderais de ne pas me chercher, mais libre à toi d’essayer. Je vais également te présenter quelqu’un qui sera la personne qui va me remplacer… Et si jamais des doutes venaient à peser sur toi, j’ai laissé une lettre dans mon bureau qui lèvera tout soupçon…

Elle avait tout dis comme de la façon précédente, c'est-à-dire en cadençant ses phrase. Elle reprit une bouffé d’air, puis conclus :

- Tout le monde à approuvé… Il ne reste plus que toi…

• Après l'avoir tirer avec peu à travers ce couloir que partage les haut dignitaires vampirique... Et d'ailleur, depuis longtemps, on lui a dit que la chambre à côté de lui était occupé par quelqu'un... Mais c'est si silencieux. Au final, ce n'est pas plus mal. Il lâche la Reine, la surveillant grandement du regard, près à avoir une détente rapide. On ne sait jamais avec les personnes fragiles... Après ceci, il se place lentement sur le lit, fermant la porte derrière lui. Il serre doucement cette main, la regardant dans ses yeux fatigués.
Pauvre Sharmista... Il la plaint un peu, d'être comme cela. Il inspire grandement, première respiration qu'il a pris pendant qu'il ne parlait pas.

- Ashram… Je suis fatiguée, brisée et incapable de tenir davantage la tâche qui m’as été confiée… Ce que je vais te demander est quelque chose de très sérieux et l’avenir du pays pourrais changer. .. Je m’adresse à toi car j’ai entièrement confiance en toi…

• Ashram hoche légèrement la tête, acquiecant le fait qu'il l'écoute. Il clot délicatement ses yeux, imaginant les scénarios les plus improbables. Qu'est-ce qu'elle allait lui dire? Une petite piquet de stress lui monte lentement des pieds jusqu'à la tête, attendant avec une certaine frayeur ce qu'elle va dire.

- Je vais partir… Je vais emmener mon corps où personne ne pourra le trouver et séparer mon Âme de celui-ci…. Je te demanderais de ne pas me chercher, mais libre à toi d’essayer. Je vais également te présenter quelqu’un qui sera la personne qui va me remplacer… Et si jamais des doutes venaient à peser sur toi, j’ai laissé une lettre dans mon bureau qui lèvera tout soupçon…

• Alors là... Le Saigneur rouvre subitement les yeux, entrouvant ses lèvres, montrant ainsi ses canines de Vampire. Le stress descendit lentement. Il se sent un peu mieux, d'avoir enfin une raison à cette angoisse, à cette palpitation qui l'avait sévit tout à l'heure.

• Mais à la place, une légère vague de chaleur peu ordinaire se propage dans tout son corps... Et cela le fait se redresser subitement, lâchant cette main. Il la regarde toujours, assez dépité de la nouvelle. Il est rpise d'une soudaine angoisse, son coeur palpite grandement, respirant à une cadence plsu rapide, mais n'allant pas jusqu'à la cadence respiratoire de la Reine.

- Tout le monde à approuvé… Il ne reste plus que toi…

• Et en plus... Elle ne lui a rien dit à lui... A lui, son confident, son ami de toujours. Il se sent poignardé au coeur, trahie par cette personne qui est comme sa seconde mère, une seconde main, une épaule sur qui pleurer. Il pose sa main sur cet organe ressemblant à un tambour, fermant les yeux. Il secoue la tête de gauche à droite. Il ne peut y croire, il ne peut y croire...

" Qui est cette personne? "

• Dit-il, d'une voix coupée par cette angoisse, par cette peur... Il n'ôse pas être contre elle, aller de l'avant, mais au final...

" Pourquoi veux-tu mourir?... Dis le moi. "

• Il se rapproche d'elle, rouvrant les yeux. Il a peur, il a la crainte... Mais il y a la colère qui accompagne cette ouverture des paupières. Il pose ses mains sur ses épaules, la secouant un peu.

" Sharmista... Resaisis-toi, tu es en état de marche. "

• La preuve de son déssaroi le plus totale? Il a posé les questions à l'envers.

[ C'est petit, mais je n'ai pas trop le temps.]